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Orgo-Life the new way to the future Advertising by AdpathwayL’Association des municipalités du Nord-Ouest de l’Ontario (NOMA) est inquiète à cause des tarifs de 34,45 % sur le bois d’œuvre canadien qui devraient prendre effet en juillet. L’organisation pense qu’une action immédiate est nécessaire et interpelle les premiers ministres Mark Carney et Doug Ford.
Dans un communiqué, la NOMA indique que « ces droits de douane […] représentent une menace importante pour l’économie et le bien-être des communautés du Nord-Ouest de l’Ontario » .
Le secteur forestier est l’épine dorsale économique de notre région, soutenant des milliers d’emplois directs et indirects dans des municipalités telles que Kenora, Dryden, Fort Frances, Atikokan, Ignace, Greenstone, Thunder Bay et bien d’autres, peut-on lire dans le communiqué.
Rick Dumas, le président de la NOMA, explique que le secteur forestier a déjà été touché par le passé par des tarifs.
14 %, c’est beaucoup. Cela fait longtemps que nous payons ces droits de douane, souligne-t-il.
Il pense que si l’administration Trump va de l’avant avec des droits de douane supplémentaires, cela pourrait avoir un impact dévastateur.

Rick Dumas, le président de la NOMA, pense que des droits de douane supplémentaires pourraient avoir un impact dévastateur sur l’industrie forestière du Nord de l’Ontario.
Photo : Photo fournie par Rick Dumas.
Toute nouvelle érosion de notre accès aux marchés américains aura des répercussions immédiates et durables sur les familles, les Premières Nations et les municipalités du Nord-Ouest de l’Ontario.
Appel à l’action
L’Association des municipalités du Nord-Ouest de l’Ontario estime que l’ampleur de la situation exige une réponse immédiate et unifiée de la part des gouvernements fédéral et provinciaux.
Elle demande aux deux gouvernements de faire de la résolution du différend sur le bois d’œuvre une priorité commerciale absolue dans les discussions bilatérales avec les États-Unis.
Cela a un impact sur beaucoup d’entre nous. Nous devons vendre notre bois, mais nous avons aussi besoin d’une économie stable, ce qui nous permet de garder notre personnel sur le marché du travail, explique M. Dumas.
La NOMA demande aussi à Ottawa et à l’Ontario de travailler en étroite collaboration avec les parties prenantes du secteur forestier pour mettre au point des mesures d’atténuation et des aides économiques qui protègent les communautés.
Elle veut aussi que les deux ordres de gouvernement reconnaissent publiquement l’urgence de cette question, en particulier pour les communautés rurales et nordiques dont les économies sont touchées de manière disproportionnée .
« Ces tarifs sont une sorte de taxe. Ces taxes entraînent des coûts pour tout le monde, Canadiens et Américains. Nous voulons simplement nous assurer que le premier ministre Ford et le premier ministre Carney discutent de l’importance du secteur forestier. […] Nous voulons nous assurer qu’ils entendent nos voix », déclare Rick Dumas.