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RFK Jr. poursuivi pour avoir restreint l’accès aux vaccins contre la COVID-19

1 day ago 12

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Plusieurs associations médicales ont intenté cette semaine un recours en justice contre l’administration Trump et le secrétaire à la Santé et aux Services sociaux, Robert F. Kennedy Jr., pour avoir modifié de façon « arbitraire » les recommandations relatives au vaccin contre la COVID-19 pour les enfants et les femmes enceintes.

Les plaignants soutiennent, dans un communiqué (nouvelle fenêtre), qu’il s’agit d’une attaque contre la science, la santé publique et la médecine fondée sur des preuves.

À la fin mai, les États-Unis ont annoncé que les vaccins contre la COVID-19 ne seraient plus recommandés aux enfants et aux femmes enceintes. Désormais, ils le sont seulement pour les personnes âgées de 65 ans et plus et celles ayant au moins un facteur de risque de développer une forme grave de la maladie, comme le diabète, par exemple.

M. Kennedy disait alors prendre une décision de bon sens.

Dans la plainte déposée lundi devant le tribunal fédéral du district du Massachusetts, plusieurs groupes médicaux demandent à un juge de renverser ces changements.

L'American College of Physicians, l'American Public Health Association et l'Infectious Disease Society of America, la Massachusetts Public Health Alliance, la Society for Maternal-Fetal Medicine et une médecin enceinte soutiennent que le secrétaire à la Santé a violé la loi fédérale en modifiant les recommandations vaccinales sans preuve scientifique.

Selon eux, la décision de M. Kennedy ignore les nombreuses études montrant que les femmes enceintes sont plus à risque d’avoir des complications si elles sont infectées par le SRAS-CoV-2. D’ailleurs, la grossesse figure sur la liste des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) (nouvelle fenêtre) des conditions susceptibles d'augmenter le risque de maladie grave.

De nombreuses études ont démontré les risques que pose le virus pour les femmes enceintes infectées. Par exemple, celles qui ont été infectées avant ou pendant la grossesse courent un risque deux à trois fois plus élevé de faire une fausse couche (nouvelle fenêtre). Elles sont huit fois plus susceptibles de mourir (nouvelle fenêtre) que les femmes enceintes non infectées et sont presque quatre fois plus susceptibles de nécessiter des soins intensifs.

De plus, les bébés nés de femmes infectées (nouvelle fenêtre) par la COVID-19 sont plus susceptibles d'être admis dans une unité de soins néonatals et de naître de façon prématurée.

De plus, en changeant les recommandations fédérales, toute personne qui ne remplit pas les nouveaux critères ne serait plus remboursée par son assurance maladie, ce qui rend l'accès au vaccin difficile, voire impossible, pour de nombreux Américains, ajoutent les plaignants.

Nous ne resterons pas les bras croisés pendant qu'un seul fonctionnaire fédéral prive unilatéralement les Américains de leur choix de se faire vacciner en ignorant les preuves scientifiques accablantes et les décennies de procédures fédérales établies, a déclaré la présidente de l'Infectious Diseases Society, une organisation représentant plus de 13 000 experts en santé publique.

Ces groupes poursuivent non seulement Robert F. Kennedy Jr., mais aussi le commissaire de l'Agence américaine des médicaments (FDA), le Dr Marty Makary, le directeur des Instituts nationaux de santé (NIH), le Dr Jay Bhattacharya, et le directeur par intérim des CDC, Matthew Buzzelli.

Les docteurs Makary et Bhattacharya regardent M. Kennedy parler à un podium.

Le commissaire de l'Agence américaine des médicaments (FDA), le Dr Marty Makary, et le directeur des Instituts nationaux de santé (NIH), le Dr Jay Bhattacharya, en compagnie du secrétaire américain à la Santé et aux Services sociaux, Robert F. Kennedy Jr.

Photo : Reuters / Nathan Howard

Les plaignants accusent l'administration Trump de désensibiliser le public à la rhétorique anti-vaccins et anti-scientifique.

Dans un communiqué, le Dr Georges C. Benjamin, directeur de l’American Public Health Association, dit s'inquiéter de constater que des théories réfutées deviennent une force motrice dans les décisions politiques.

D’ailleurs, selon des mémos rendus publics (nouvelle fenêtre), le Dr Vinay Prasad, qui dirige la division de la FDA responsable de la supervision des vaccins, serait intervenu personnellement pour imposer des restrictions sur les vaccins contre la COVID-19, à l’encontre des recommandations des experts de la FDA.

Craintes d'un démantèlement du programme d’immunisation

Ces associations médicales accusent également M. Kennedy d’avoir licencié les 17 membres du comité consultatif sur la vaccination des CDC afin de les remplacer par des personnes connues pour leurs positions anti-vaccins.

M. Kennedy, qui, depuis des décennies, sème le doute sur la sécurité des vaccins, a promis de réformer la politique vaccinale des États-Unis.

Ces décisions sont fondées sur la peur et non sur des preuves, et rendront nos enfants et nos communautés plus vulnérables aux maladies infectieuses telles que la rougeole, la coqueluche et la grippe, a déclaré dans un communiqué la Dre Susan J. Kressly, présidente de l’American Academy of Pediatrics, une association qui regroupe 67 000 médecins et spécialistes en pédiatrie.

Déjà, de nombreux médecins américains racontent (nouvelle fenêtre) que de plus en plus de parents demandent de faire vacciner leurs enfants plus tôt (nouvelle fenêtre) que ce qui est recommandé, craignant que les vaccins ne soient bientôt plus disponibles ou ne soient plus couverts par les assurances.

Ces organisations craignent par ailleurs que les actions et déclarations de M. Kennedy et de ses conseillers alimentent le scepticisme à l'égard des vaccins.

Cette administration représente une menace existentielle pour la vaccination aux États-Unis.

Cette semaine le New York Times rapportait (nouvelle fenêtre) qu’un haut responsable de la FDA chargé des vaccins a démissionné, exaspéré par la désinformation et les mensonges propagés par M. Kennedy.

Ce n'est pas la première fois que l'American Academy of Pediatrics poursuit le gouvernement fédéral. Cette organisation a notamment poursuivi la FDA en 2016 pour avoir tardé à mettre en place des avertissements graphiques pour les cigarettes et en 2018, pour avoir tardé à examiner les effets sur la santé des vapoteuses.

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