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La traverse Québec-Lévis paralysée par une grève à partir de vendredi

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À moins d’une entente de dernière minute, les services de la traverse Québec-Lévis seront interrompus à compter de vendredi en raison d’une grève des employés non brevetés affiliés à la CSN.

La Société des traversiers du Québec (STQ) a avisé sa clientèle mercredi que la dernière traversée aurait lieu à 22 h 30, jeudi, de Québec vers Lévis.

Les autres traversées prévues à l’horaire sont annulées à partir de ce moment, précise la STQ dans un communiqué.

Deux traverses touchées

La grève va également forcer l’interruption des services de la traverse Matane–Baie-Comeau–Godbout. Le Syndicat national des traversiers du Québec–CSN représente environ 200 travailleurs non brevetés affectés à ces deux traverses ainsi qu’à l’atelier de réparation navale de Québec.

Il y a deux semaines, ses membres ont voté à 90 % en faveur de moyens de pression qui incluent une banque illimitée de jours de grève. Le syndicat n’a pas précisé combien de jours durera l’arrêt de travail prévu vendredi.

Le navire NM Saaremaa en service à la traverse Matane–Baie-Comeau–Godbout.

La grève des employés non brevetés affiliés à la CSN va également forcer l’interruption des activités de la traverse Matane–Baie-Comeau–Godbout. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Alice Jacottin

Si l’on se fie à la STQ, la grève pourrait durer 10 jours puisque la reprise des activités aux traverses Québec-Lévis et Matane–Baie-Comeau–Godbout n’est prévue que le lundi 14 juillet.

Cela signifie que le service entre Québec et Lévis serait interrompu durant la quasi-totalité du Festival d’été de Québec, qui se tiendra du 3 au 13 juillet.

Une autre menace de grève, brandie par les employés d’entretien du Réseau de transport de la Capitale, risque elle aussi de compliquer les déplacements durant le festival.

Les parties se parlent

Pendant ce temps, les négociations entre l’employeur et les représentants des travailleurs portant sur le renouvellement de leur convention collective se poursuivent.

Le président du Syndicat national des traversiers du Québec–CSN, Patrick Saint-Laurent, affirme qu’une entente permettant d’éviter le déclenchement de la grève est toujours possible. Il prévient toutefois que l’employeur devra accélérer le rythme des pourparlers pour parvenir à un accord.

Ça fait deux ans qu'on négocie. Ça fait trois ans qu'on n’a pas eu d'augmentation salariale [...] La partie patronale aurait pu accélérer le rythme beaucoup plus pour qu'on puisse en arriver à une entente avant le 4 [juillet] et ce qu'on voit à la table de négociation, c'est que ça va être difficile, indique M. Saint-Laurent en entrevue à Radio-Canada.

Patrick Saint-Laurent prend la pose en marge d’une grève à la traverse Matane–Baie-Comeau–Godbout.

Patrick Saint-Laurent reproche à l’employeur de ne pas avoir accéléré le rythme des négociations. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Kevin Duquette-Goulet

Selon lui, les discussions achoppent notamment sur les concessions totalement inacceptables que demande l’employeur en échange d’augmentations salariales.

De son côté, la STQ affirme qu’elle demeure disponible en tout temps pour continuer les négociations et éviter la grève ou tout autre moyen de pression qui aurait des impacts sur l’ensemble des citoyens utilisant ses services.

Elle rappelle que les officiers de navigation et les officiers mécaniciens de la STQ, affiliés au Syndicat des Métallos, ont récemment accepté une entente portant sur le renouvellement de leur convention collective dans une proportion de 80 %.

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