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Orgo-Life the new way to the future Advertising by AdpathwayL’Estrie a été le théâtre de 1820 interventions liées à des personnes aînées victimes de maltraitance dans leur domicile, en 2024.
Tant par téléphone qu’en personne, ce sont en moyenne cinq demandes d'aide qui sont formulées quotidiennement.
À l’échelle provinciale, ces interventions ont touché 4234 personnes aînées. C’est 22 % de plus que l’année précédente.
C'est dans le cadre de la Journée mondiale de sensibilisation à la maltraitance des personnes aînées, qui se déroule le 15 juin, que l'organisme DIRA-Estrie cherche à sensibiliser la population aux situations de maltraitance.
Toute la semaine, on a sillonné différents commerces, centres commerciaux et épiceries de Sherbrooke pour venir à la rencontre des personnes, et pas seulement des personnes aînées, mais de toutes les générations. On veut faire de la sensibilisation concernant la maltraitance et promouvoir la bientraitance, indique la directrice générale de DIRA-Estrie, Lucie-Caroline Bergeron.
Les progrès que nous avons faits au cours de la dernière année démontrent l’ampleur des besoins, mais surtout, l’importance de continuer notre travail, indique l’agent de protection de la Coalition DIRA-SAVA, qui regroupe DIRA-Estrie, Serge Tremblay, dans un communiqué.
La prévention des situations de maltraitance envers les personnes aînées, c’est une responsabilité collective que nous partageons tous.
Rappelons que la maltraitance des personnes aînées peut entraîner de nombreuses conséquences.
Il y a une question de détresse psychologique qui peut être vécue. Il peut y avoir de l’isolement. Quand on est victime de maltraitance, qui est souvent vécue au sein de la famille, on a parfois honte de cette situation, soutient Lucie-Caroline Bergeron. On peut craindre les représailles, on peut avoir peur d’être isolé.
Souvent, les gens vont se taire, se retirer et ça a des conséquences importantes dans leur vie.
S'il est difficile de déterminer si ces cas de maltraitance sont en hausse dans la région, la directrice générale de DIRA-Estrie constate du moins que davantage de ces situations sont dénoncées.