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Orgo-Life the new way to the future Advertising by AdpathwayÀ Sacré-Cœur, la scierie Boisaco poursuit ses opérations malgré la menace des tarifs douaniers américains et les tensions liées à la réforme du régime forestier. De leur côté, les syndicats de l’ensemble des travailleurs du secteur forestier réclament la création d’une cellule de crise pour répondre aux préoccupations.
« Un cri du cœur »
C’est sûr qu’on a des réalités peut-être un petit peu différentes, mais la réalité des marchés peut être un élément important quand même, a reconnu le président de la scierie Boisaco, Steeve St-Gelais, en entrevue à l'émission Bonjour la Côte. Il a indiqué que l'objectif du Groupe Boisaco est de soutenir l’ensemble de ses entreprises à travers le ralentissement économique causé par l’incertitude présente dans le secteur.

Steeve St-Gelais est le président de Boisaco. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Benoît Jobin
L'ensemble des travailleurs du secteur forestier ne méritent pas d'être dans cette situation-là.
Il remarque une volonté dans le projet de réforme d'aider le secteur forestier, mais estime que les tensions actuelles soulignent le manque de discussions entre les parties. Le président de l'entreprise a expliqué qu'il est important que les communautés concernées, dont les communautés autochtones, établissent ensemble, avec les industriels, des pistes de solution acceptables pour tous.
Steeve St-Gelais demeure optimiste et positif : il souligne qu'un esprit d'ouverture est essentiel pour pouvoir avancer dans la bonne direction. Même si le contexte reste difficile, il soutient que, pour l'instant, la scierie de Sacré-Cœur restera ouverte.
Une bonne partie du bois d'œuvre vendu par Boisaco est destiné à un marché canadien, ce qui rend l'entreprise plus résiliente face aux menaces américaines des tarifs de 34,45 % sur le bois d’œuvre canadien, note Steeve St-Gelais.
La demande d'une cellule de crise
Plusieurs facteurs nuisent au contexte économique actuel de l'industrie forestière, dont les tarifs américains, a souligné le responsable du secteur de la forêt du Syndicat des Métallos, Alexandre Fréchette, en entrevue à l'émission Bonjour la Côte. Le responsable syndical a expliqué que, pour avancer, l'industrie forestière doit innover et se diversifier.

Alexandre Féchette est représentant syndical des Métallos du Saguenay-Lac-Saint-Jean. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Claude Bouchard
La réforme du régime forestier est contestée par à peu près tout le monde.
La semaine dernière, l'ensemble des syndicats des travailleurs du secteur forestier ont demandé par communiqué au gouvernement du Québec de créer une cellule de travail. Le mandat de cette cellule serait notamment de rebâtir la confiance avec le projet de réforme du régime forestier.
Les syndicats demandent aussi à Québec de rebâtir la relation avec les Premières Nations, ainsi que de trouver des façons de réduire l'incidence de la hausse possible des tarifs douaniers américains sur le secteur forestier.
Effectivement qu'il y a les [blocages] autochtones dans certaines régions; [...] c'est des enjeux qui ont été soulevés, qu'on voyait venir et qui se sont produits, indique Alexandre Fréchette. Il ajoute qu'il est essentiel d'établir un réel dialogue avec les peuples autochtones.