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Orgo-Life the new way to the future Advertising by AdpathwayFrançois Legault se réjouit du virage que prend le premier ministre du Canada, Mark Carney, en matière de dépenses militaires.
En ajoutant 9,3 milliards de dollars au budget de la Défense nationale, Ottawa atteindra plus tôt que prévu la cible de l’OTAN d'y consacrer 2 % du PIB. Une bonne nouvelle? Absolument, répond le premier ministre du Québec.
Mais même s’il voit des gains possibles avec le gouvernement Carney, François Legault est loin d’accepter l’étiquette de fédéraliste. Je suis un nationaliste, c’est la nation québécoise d’abord, insiste-t-il.

15:59
Selon le premier ministre, la guerre commerciale avec le président américain Donald Trump change la donne pour la souveraineté du Québec. L’économie, avec ce qui se passe, ça devrait être la priorité de tout le monde, défend-il. Ce n’est vraiment pas le temps de parler de souveraineté.
François Legault en profite d’ailleurs pour envoyer une flèche au chef du Parti québécois, Paul St-Pierre-Plamondon, qui trône au sommet des derniers sondages. C’est le pire moment pour avoir Paul St-Pierre-Plamondon comme premier ministre du Québec, lance-t-il. Il serait très mal placé pour développer l’économie du Québec avec le Canada.
Imaginez si Paul St-Pierre Plamondon était à ma place demain matin.[...] Il veut faire la démonstration que ça ne marche pas, le Canada.
Dépenses militaires : « Le Québec est bien placé pour aller chercher sa part »
François Legault croit que le Québec peut tirer son épingle du jeu avec les investissements à venir dans le secteur de la défense.
Le Québec est bien placé pour aller chercher sa part des budgets fédéraux, considère-t-il.
Le premier ministre donne l'exemple de la construction de navires, de sous-marins et de brise-glaces, qui pourrait être confiée à des entreprises québécoises.
Le gouvernement québécois a d'ailleurs annoncé un investissement de 10 millions de dollars dans le secteur aérospatial, afin de développer une technologie de lancement de satellites qui pourra, entre autres, servir à la défense.
C’est une opportunité extraordinaire pour le Québec.
On va aller jusqu’au bout avec les médecins
Le bras de fer entre Québec et les fédérations de médecins est bien engagé et le gouvernement n’a pas l’intention de reculer sur son projet de loi 106, qui vise à lier la rémunération des médecins à des indicateurs de performance.
On n'aura jamais un système de santé efficace si on n’a pas cet incitatif, affirme François Legault. Il faut le faire pour le bien des Québécois.
Le premier ministre croit à la possibilité de parvenir à une entente sans avoir recours à un bâillon pour forcer l'adoption de la loi, comme il l’a fait à la fin de la semaine dernière pour la réforme de l'énergie.
Ça nous donne l’été pour échanger. [...] Du côté des médecins de famille, on me dit que les discussions vont quand même bien, affirme-t-il.
« Si on ne prend pas de risque, on ne s’en va nulle part »
Malgré les mauvaises nouvelles qui se sont multipliées en lien avec le projet de méga-usine de Northvolt, François Legault ne croit pas qu’il faille arrêter d’investir dans le secteur batterie.
On ne peut pas juste regarder les dossiers qui vont mal, se défend le premier ministre.
En affaires, il faut prendre plus de risques si on veut avoir de meilleurs résultats, puis le prix à payer, c’est qu’il y a parfois des échecs.