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Israël : le gouvernement Nétanyahou au bord de l’implosion

1 month ago 7

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La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.

La coalition gouvernementale de droite et d’extrême droite du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou serait sur le point de se disloquer.

Le coup de semonce est venu du parti ultraorthodoxe Shass, qui a menacé lundi de faire tomber le gouvernement. Il a donné à Benyamin Nétanyahou deux jours pour trouver une solution visant le maintien de l’exemption de service militaire accordée aux juifs ultraorthodoxes.

L'exemption, dont ces derniers bénéficient depuis des décennies, est de plus en plus mal acceptée par la société israélienne.

La question empoisonne la vie politique israélienne depuis plusieurs mois, provoquant des crises aussi bien au sein du gouvernement que dans la rue, où de nombreuses manifestations et contre-manifestations ont eu lieu, nécessitant l’intervention de la police.

Le parti Shass a indiqué qu'il était prêt à voter pour des élections anticipées au Parlement.

Le premier ministre israélien se retrouve coincé entre une aile de son parti, le Likoud, qui veut adopter une loi imposant l’enrôlement des ultraorthodoxes et sévissant davantage contre les insoumis, et les partis religieux comme Shass, qui exigent une loi garantissant l’exemption des harédim de l’obligation du service militaire.

Nous ne sommes pas heureux de faire tomber un gouvernement de droite, mais nous avons atteint nos limites, a déclaré à la radio publique Asher Medina, porte-parole de Shass, parti ultraorthodoxe juif sépharade. S'il n'y a pas de solution de dernière minute [sur la conscription], nous voterons la dissolution de la Knesset [le Parlement israélien].

L'opposition, qui cherche à capitaliser sur la fronde des ultraorthodoxes pour faire tomber l'exécutif, tente de faire inscrire à l'ordre du jour de l'assemblée plénière de mercredi un projet de loi de dissolution du Parlement.

Trump au secours de Nétanyahou?

La chaîne israélienne 13 a révélé que l’ambassadeur des États-Unis en Israël, Mike Huckabee, a rencontré des élus des partis ultraorthodoxes pour les convaincre de ne pas faire chuter le gouvernement.

Une information qui a fait réagir le chef de l’opposition, Yair Lapid, qui a dit espérer qu'elle était fausse.

Puisque je n'ai aucun doute sur le respect de l'ambassadeur Huckabee pour l'indépendance et la démocratie d'Israël, j'espère et je crois que les rumeurs selon lesquelles il interviendrait dans la politique intérieure d'Israël et tenterait d'aider Nétanyahou à gérer la crise de la conscription militaire avec les ultraorthodoxes sont fausses. Israël n'est pas un protectorat, a écrit M. Lapid sur son compte X.

Selon la chaîne 13, M. Huckabee aurait averti que la tenue d'élections dans un contexte de menaces de l'Iran et du Yémen pourrait rendre plus difficile pour Washington de soutenir Israël.

L'ambassadeur aurait déclaré qu'il ne pouvait pas dicter ce que les responsables israéliens devraient faire, mais a ajouté : Washington aura du mal à soutenir Israël pendant une période électorale.

Avigdor Liberman, ancien ministre et président du parti Yisrael Beytenu, a critiqué les propos de l’ambassadeur américain, les qualifiant de déclarations sans précédent et déraisonnables.

Mike Huckabee témoignant lors de l'audience de confirmation de la commission sénatoriale des relations étrangères au Dirksen Senate Office Building, le 25 mars 2025, à Washington.

Mike Huckabee, ambassadeur des États-Unis en Israël

Photo : Getty Images / Kevin Dietsch

Le gouvernement ne représente pas le peuple

Par ailleurs, le chef de file de l'opposition israélienne de gauche, Yaïr Golan, a réclamé lundi la fin immédiate de la guerre dans la bande de Gaza et a estimé que le gouvernement de Benyamin Nétanyahou ne représentait plus la grande majorité des Israéliens.

Aujourd'hui, le gouvernement d'Israël ne représente pas la grande majorité des Israéliens, a déclaré M. Golan, président du Parti démocrate et ancien chef adjoint de l'armée.

Israël devrait mettre fin à la guerre dès que possible, a déclaré M. Golan à des journalistes.

Son parti, une alliance de formations de gauche, ne dispose que de 4 sièges au Parlement israélien, qui en compte 120, ce qui en fait l'un des plus petits groupes politiques.

Mais dans un pays où la formation de coalitions est essentielle pour obtenir une majorité au Parlement, même des partis relativement petits peuvent exercer un pouvoir considérable.

M. Golan s'est posé en représentant de ceux qui veulent sauver la démocratie israélienne [...] d'un avenir corrompu et de la vision messianique, nationaliste et extrémiste d'une très petite faction de la société israélienne. Une référence au gouvernement actuel, une coalition de partis de droite et d’extrême droite.

La grande majorité souhaite qu'Israël reste la patrie du peuple juif et soit en même temps un État libre, égalitaire et démocratique, a ajouté le chef de file de la gauche. Selon lui, les Israéliens souhaitent aussi pour la plupart la fin immédiate de la guerre à Gaza, le retour de tous les otages qui y sont encore retenus et la création d'une commission d'enquête sur le 7 octobre 2023, jour de l'attaque sans précédent du Hamas qui a fait plus de 1200 morts.

Sur 251 personnes enlevées par le mouvement palestinien, il resterait aujourd'hui 58 otages dans la bande de Gaza, dont moins de la moitié sont présumés encore vivants. Je pense que nous pouvons parvenir à un accord sur les otages en quelques jours, a déclaré M. Golan, alors que les négociations en vue de leur libération et de la fin de la campagne militaire israélienne à Gaza, qui a fait plus de 54 880 morts, sont restées infructueuses jusqu'ici.

Formé en décembre 2022, le gouvernement de M. Nétanyahou tient grâce à une alliance entre son parti, le Likoud, des formations d'extrême droite et des partis juifs ultraorthodoxes.

Selon un sondage publié dans le quotidien de droite Israël Hayom en mars, 85 % des juifs israéliens soutiennent un changement dans la loi sur la conscription des harédim, dont 4 % en faveur d'une loi rendant effectivement obligatoire le service militaire (32 mois pour les hommes) pour tous ceux d'entre eux en âge de le faire.

Avec les informations de Agence France-Presse, Times of Israel et Jerusalem Post

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