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Alors que l'ayatollah Ali Khamenei a salué jeudi son peuple, qui a selon lui poussé « le régime sioniste » au bord de l'effondrement, Donald Trump et son secrétaire à la Défense ont quant à eux réitéré avoir anéanti le programme nucléaire iranien.
Dans une première allocution publique depuis la suspension des hostilités avec Israël, le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a déclaré qu’Israël était sur le point de « s’effondrer » sous la force de la riposte iranienne pendant les 12 jours de bombardements entre les deux pays.
Malgré tout ce bruit et toutes ces revendications, le régime sioniste a failli s'effondrer et a été écrasé sous les coups de la République islamique.
Dans un message vidéo relayé par les médias d’État, Ali Khamenei explique que sans l’entrée des États-Unis dans le conflit – qui ont bombardé trois sites nucléaires iraniens –, Israël aurait été vaincu.
Selon le guide suprême, qui a salué la victoire de la grande nation iranienne, les États-Unis ont senti le besoin d’intervenir en faveur d’Israël dans le conflit, parce qu’ils estimaient que le régime sioniste serait détruit.

Des policiers examinent un bâtiment où quatre personnes ont été tuées par un tir de missile iranien le 24 juin 2025 à Beer-Sheva, en Israël.
Photo : Getty Images / Chris McGrath
Cette campagne de raids aériens et de bombardements a éclaté dans la nuit du 12 au 13 juin lorsqu’Israël a lancé une série de frappes aériennes sur des installations nucléaires iraniennes pour éviter que le régime ne se dote d’armes nucléaires.
Ces attaques ont provoqué une riposte immédiate de l’Iran, qui a lancé à son tour des vagues de missiles et de drones sur Israël.
Les échanges de missiles ont pris fin le 24 juin à la faveur d’un cessez-le-feu après que les forces aériennes américaines eurent bombardé trois sites nucléaires stratégiques en Iran avec une trentaine de bombes capables d’atteindre des cibles à plusieurs dizaines de mètres sous terre.

Des Iraniennes marchent devant une maison endommagée par une frappe israélienne, à Téhéran.
Photo : Reuters / Majid Asgaripour
Téhéran minimise les dégâts
Bien que Donald Trump ait assuré mercredi avoir complètement détruit les installations bombardées par l’US Air Force, l’ayatollah Khamenei a déclaré de son côté qu’il n’en est rien.
Selon lui, le président américain exagère l'impact des frappes américaines, qui n'ont été nullement importantes, a-t-il affirmé.
Cette déclaration du guide suprême fait écho au quiproquo qui a secoué la Maison-Blanche, mercredi, à la suite de la publication dans les médias américains d'un rapport préliminaire des services de renseignement voulant que le programme nucléaire iranien n'ait subi qu'un retard de quelques mois à la suite de ces frappes.
Washington clame la destruction du programme nucléaire iranien
En conférence de presse à Washington jeudi, le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, a encore dénoncé la publication dans les médias de ce rapport qui n'était que partiel, a-t-il rappelé.

Le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth (à gauche), accompagné du chef de l'état-major interarmées, le général Dan Caine (à droite).
Photo : Getty Images / Andrew Harnik
Il s'agissait d'une évaluation préliminaire réalisée un jour et demi après la frappe, alors qu'il est admis par écrit qu'il faut plusieurs semaines pour accumuler les données nécessaires à une telle évaluation, a plaidé M. Hegseth.
J'espère qu'après tout ce qui a été écrit, tous vos médias trouveront le temps de reconnaître à sa juste valeur ce changement historique dans la sécurité continentale que d'autres présidents ont tenté de réaliser et dont d'autres présidents ont parlé, a déclaré M. Hegseth. Le président Trump y est parvenu. C'est une avancée considérable.
Sur son réseau Truth Social, le président américain Donald Trump a quant à lui assuré que les Iraniens n'ont pas eu le temps de déplacer des matières radioactives des sites bombardés.
Les voitures et les petits camions présents sur le site appartenaient à des ouvriers du béton qui tentaient de recouvrir le sommet des puits. Rien n'a été retiré de l'installation. Cela aurait pris trop de temps, ça aurait été trop dangereux, et ça aurait été très lourd et difficile à déplacer, a-t-il écrit.
Le chef d'état-major interarmées des États-Unis, le général Dan Caine, a quant à lui souligné que l'opération contre les installations nucléaires iraniennes s'est déroulée normalement et que les 30 000 livres de bombes larguées avaient fonctionné comme prévu.
Il a ajouté n'avoir jamais subi de pression de la part du président Trump pour fournir une évaluation différente des opérations.

L'immeuble de la télévision d'État iranienne en flamme, à la suite d'une frappe israélienne sur Téhéran. (Photo d'archives)
Photo : Getty Images
Pour sa part, l'ayatollah Khamenei affirme que le but de la Maison-Blanche n'était pas de mettre un terme à la guerre, mais bien de mettre l'Iran à genoux.
Trump a montré la vérité, il a clairement indiqué que les Américains ne se satisferont que de la capitulation et de la défaite de l'Iran, et rien d'autre, a-t-il déclaré. Il est inacceptable et illogique de demander à une nation de se rendre.
Ali Khamenei a assuré que l'Iran ne se rendra jamais. Il a ajouté que son pays a démontré dans ce conflit qu'il a les moyens de frapper des bases militaires américaines au Moyen-Orient et qu'il n'hésitera pas à le refaire en cas de besoin.
Les installations de Fordo neutralisées, selon l'AIEA
Au-delà de la rhétorique guerrière de Téhéran, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) estime jeudi que la centrale iranienne de Fordo, bombardée par l’aviation américaine dimanche, n’est plus en état de fonctionner.

Une vue satellite montre une vue d'ensemble du complexe souterrain de Fordo, avant (gauche) et après (droite) que les États-Unis ne frappent l'installation nucléaire souterraine.
Photo : Reuters / MAXAR TECHNOLOGIES
Rafael Grossi, le directeur général de l'AIEA, un organisme de surveillance des Nations unies, a déclaré que les centrifugeuses de Fordo, l'une des plus importantes installations d'enrichissement nucléaire d'Iran, ne sont plus opérationnelles depuis les frappes américaines.
Sur la base d'images satellites, nous pouvons tirer des conclusions assez précises sur les conséquences du bombardement, a déclaré M. Grossi sur les ondes de Radio France internationale.
Compte tenu de la puissance de ces bombes et des caractéristiques techniques des centrifugeuses, nous savons qu'elles ne sont plus opérationnelles, simplement à cause des vibrations, qui causent des dommages physiques considérables et importants.
Je connais très bien cette usine, c'est un réseau de tunnels où se déroulent différents types d'activités, a déclaré M. Grossi. Ce que nous avons vu sur les images correspond plus ou moins à la salle d'enrichissement, c'est ce qui a été touché.
Mercredi, le Parlement iranien a voté la suspension de la coopération avec l'AIEA, selon les médias d'État.
Avec les informations de l'Agence France-Presse et CNN