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Deux ans de prison pour un père violent qui terrorisait sa famille

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Un père de famille de Québec qui s’en prenait notamment à ses enfants lorsqu’il considérait qu’ils ne jouaient pas assez bien au hockey est condamné à deux ans moins un jour de prison.

L’homme de 40 ans, qu’on ne peut nommer pour protéger l’identité des victimes, espérait obtenir une absolution parce qu’il est infirmier, ce que le juge a rejeté jeudi au palais de justice de Québec.

Pendant de nombreuses années, le père a terrorisé ses enfants et leur mère. Au terme d’un procès, il a été déclaré coupable l’année dernière de voies de fait sur trois de ses quatre enfants et sur son ex-conjointe.

« Cauchemar » sur la glace

Par exemple, il a frappé l’un de ses fils sur le chemin du retour d’un match, tout en l’insultant, parce qu’il n’était pas satisfait de sa performance.

L’enfant a qualifié son enfance de cauchemar, même sur les patinoires.

Le juge Stéphane Poulin a balayé la demande d’absolution proposée par la défense pour que le père puisse poursuivre sa profession d’infirmier. Le magistrat considère que ce serait contraire à l’intérêt public de lui permettre de conserver son emploi auprès de personnes vulnérables. Et ses crimes sont trop graves, selon le juge, pour justifier une absolution, comme l'avait proposé l'avocate de la défense Me Susan Corriveau.

La procureure du DPCP, Me Mélanie Tremblay, réclamait une peine de 54 mois, mais le tribunal a retenu certains facteurs atténuants, dont les efforts récents de l'homme pour se réhabiliter, en suivant des thérapies. D'autres facteurs viennent aussi amoindrir sa responsabilité morale, selon la cour, notamment ses origines autochtones et son enfance marquée par la violence.

Enfant frappé, hamster tué

Le juge Poulin note toutefois un manque d’empathie, des remords partiels et peu crédibles, et un risque de récidive toujours présent pour l’homme qui est en couple avec une nouvelle conjointe depuis cinq ans.

Le récit retrace certains de ses gestes violents. À une occasion, un des enfants s’est interposé en tenant dans ses bras le hamster familial pour se protéger. L’animal est mort dans l’altercation. Le père a affirmé qu’il ne voulait pas tuer le hamster, mais seulement enlever la manette de jeux vidéo des mains de l’enfant.

Dans leur témoignage, les enfants ont décrit avoir été frappés au visage et sur les fesses à de nombreuses reprises. Leur mère, pour sa part, affirme avoir été giflée une centaine de fois et que l'accusé lui a craché au visage à des dizaines d’occasions. Elle a aussi subi une fracture au pouce alors qu’elle tentait de se défendre.

L’accusé avait soutenu que la mère avait inventé ces violences par vengeance, après leur séparation. Le juge n’a pas cru un mot de sa version, qualifiant certains pans de son témoignage d’invraisemblables et cousus de fil blanc.

À l’audience sur la peine, son ex-conjointe a parlé d’un long combat destructeur. Deux de ses enfants ont assisté au prononcé de la peine. Le père, les yeux rougis, a été menotté en silence avant de prendre le chemin de la détention, sans se retourner.

Après ses deux années de prison, il devra respecter une probation de trois ans, durant laquelle il ne pourra pas communiquer avec ses victimes.

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