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Des premières au musée pour Marie-Claire Blais et John Little

2 weeks ago 4

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Pour la première fois, les artistes visuels québécois Marie-Claire Blais et John Little font chacun l’objet d’expositions solos dans des musées québécois, au Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) pour l’une et au Château Ramezay – Musée et site historique de Montréal pour le peintre qui a immortalisé plusieurs quartiers montréalais.

Après avoir été exposée avec d’autres artistes au Musée d’art contemporain de Montréal, Marie-Claire Blais – à ne pas confondre avec la défunte écrivaine québécoise qui portait exactement le même nom – investit seule, jusqu’au 4 janvier, le Carré d’art contemporain, salle du MBAM consacrée à l’art contemporain québécois, canadien, mais aussi international.

Son exposition Lumières déferlantes regroupe des peintures, une grande installation, ainsi qu’une œuvre sonore. Ce n’est pas de la peinture bidimensionnelle, mais c’est une peinture qui cherche à aller vers les gens, confie l'artiste, qui espère que le public répondra favorablement à cette invitation.

Je veux que les gens comprennent que les pièces interagissent entre elles; ce sont des corpus qui ont été réfléchis ensemble. C’est un projet qui forme un tout.

Créée spécialement pour l’occasion, l’installation suspendue, qui mesure près de 17 mètres de long, est composée de 22 toiles de jute peintes.

Placée en diagonale de l’espace, telle une vague qui se soulève, l’installation est le fruit du travail de Marie-Claire Blais sur la lumière et la couleur. Le jute comme matériau que l’artiste a recouvert de pigments a d’abord été choisi pour son faible coût et sa facilité d’accès. C’est devenu un matériau que j’apprécie pour sa solidité, sa porosité, le fait que la peinture peut le traverser, explique-t-elle.

Des toiles de jute peintes sont assemblées et supsendues au plafond.

L'installation créée par Marie-Claire Blais et composée de 22 toiles de jute mesure près de 17 mètres de long.

Photo : MBAM

Penser l’espace

Marie-Claire Blais a d’abord étudié l’architecture à l’Université de Montréal dans les années 1990 avant de se lancer dans l’art. Quand j’ai terminé l’université, il n’y avait pas de travail, dit celle qui est tout de même parvenue à travailler en design urbain et en architecture de paysage. Je me suis loué un atelier et j’ai commencé à explorer la matière, et à travailler pour remplir les vides.

C’est un tableau en noir et blanc de Paul-Émile Borduas, représentant des taches, qui l’a amenée à l’art. Ça m’a complètement chavirée, se rappelle-t-elle. J’ai compris que j’étais une artiste et que si je faisais de l’art un jour, ça allait être de l’art abstrait.

Formée en architecture, donc, Marie-Claire Blais accorde une grande importance à l’espace.

C’est dans l’espace qu’on déambule, que le corps peut se mouvoir, que l’on peut rencontrer des gens. L’espace fait partie de la vie.

Je suis entraînée à penser "l’espace". Je ne peux pas m’imaginer un tableau sans qu’il y ait comme une interaction, sans que ce soit une invitation à se mouvoir et sans qu’il y ait différentes portes d’entrée, ajoute celle qui préfère amorcer des échanges avec son travail, plutôt que d’imposer une approche centrale dirigée.

Réaliser cette installation qu’elle avait en tête depuis longtemps a constitué un défi personnel pour Marie-Claire Blais. Comme artiste, ce sont des moments comme ça qui deviennent des jalons. C’est peut-être la fin ou le début d’autre chose [dans ma pratique artistique], je ne le sais pas encore.

Marie-Claire Blais, qui porte un chandail foncé, sourit.

L'artiste visuelle québécoise Marie-Claire Blais

Photo : MBAM

Tout autour de l’installation sont disposées les œuvres Fragiles équilibres. Formées de plis, elles incarnent la métaphore du labyrinthe, omniprésente dans notre culture et dans la façon que l’on vit la ville, selon l’artiste.

Pour la première fois, une installation de Marie-Claire Blais est accompagnée d’une œuvre sonore réalisée avec son conjoint Pascal Grandmaison, lui aussi artiste.

Baptisée Corps amplifié, elle comprend trois moments : une captation d’elle travaillant dans son studio recomposée par des oscillateurs, le son d’une brosse de peinture – qui ressemble un peu à un vent traversant l’espace, selon elle – et le crépitement de la peinture passant à travers la toile.

Ça faisait très longtemps que je voulais faire entendre les bruits de production dans l’atelier. Je voulais ramener la présence du fer, parce que, souvent, on me dit que mon travail a l’air très soigné et silencieux, mais non, le processus est quand même intense, explique celle qui voulait aussi que les gens comprennent qu’il y a un corps derrière ses œuvres.

John Little, le peintre populaire longtemps absent des musées

Si à une certaine époque, les joueurs de hockey de la Ligue nationale s’arrachaient ses toiles de patinoire, le peintre montréalais John Little, qui n’accordait jamais d'entrevues, reste méconnu du grand public, ses tableaux ayant intégré des collections privées, mais jamais celles des musées.

Une toile qui représente quelques passants à une petite intersection animée, avec des commerces au rez-de-chaussée d'anciens immeubles à logements.

La toile «Rue Beaudry, de la Gauchetière», Montréal, 1963, peinte quelques mois avant la destruction du quartier.

Photo : Gracieuseté Galerie Alan Klinkhoff

Quelques mois après le décès du peintre, survenu en octobre dernier, à l’âge de 96 ans, le Château Ramezay – Musée et site historique de Montréal lui consacre une exposition jusqu’au 28 septembre.

Réunissant une trentaine d’œuvres issues de collections privées, cette exposition permettra de voir des tableaux représentant des scènes de vie urbaines saisies par John Little dans différents coins de Montréal, et notamment de quartiers historiques aujourd’hui disparus.

En effet, John Little, dont les œuvres ont régulièrement fait la une du magazine MacLean’s à la fin des années 1950, a notamment peint le Faubourg à m'lasse avant que ce quartier soit détruit dans les années 1960.

Avec les informations de Rose St-Pierre et de Claudia Hébert

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