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Orgo-Life the new way to the future Advertising by AdpathwayLe premier ministre de la Colombie-Britannique David Eby, qui a été appelé à réagir au projet de son homologue albertaine Danielle Smith de faire construire un nouveau pipeline de l’Alberta vers le port de Prince Rupert, n’a pas fermement manifesté son opposition à ce sujet.
Il réitère plutôt son appui au moratoire relatif aux pétroliers le long de la côte nord de la Colombie-Britannique.
En entrevue à l’émission The Early Edition de CBC, David Eby n’a jamais voulu clairement dire s’il était, oui ou non, en faveur d’un projet de pipeline qui traverserait le nord de la province. Quand, à quatre reprises, l’animateur Stephen Quinn lui a demandé de s’exprimer sur un projet de pipeline dans le nord, il a plutôt répondu en parlant des projets en cours.

Le projet de pipeline Enbridge Northern Gateway avait été abandonné par le fédéral en 2016 après une forte opposition en Colombie-Britannique.
Photo : La Presse canadienne / DARRYL DYCK
Nous entretenons actuellement d'excellentes relations avec l'Alberta où, encore une fois, un certain nombre de projets différents sont des initiatives mutuellement bénéfiques, a-t-il déclaré en donnant l’exemple de la Colombie-Britannique qui pourrait envoyer de l'électricité à l'Alberta pour l'aider à décarboniser une partie de son approvisionnement en électricité, ainsi que certains de ses projets de ressources, comme des projets de gaz naturel liquéfié.
Nous avons beaucoup de possibilités extraordinaires en matière d'hydrogène vert en Colombie-Britannique, et les expéditions d'ammoniac vers la côte vont être une question clé. Il y a donc beaucoup de choses sur lesquelles nous pouvons travailler, a-t-il ajouté. L'un des moyens les plus efficaces de transporter l'hydrogène consiste à le combiner chimiquement avec de l'azote pour produire de l'ammoniac, qui peut être plus facilement transporté par train ou par bateau.
Le premier ministre ne veut pas s’exprimer sur un projet qui n’est pas encore concret, même si Danielle Smith assure que des discussions sérieuses sont en cours.
La conversation a porté presque exclusivement sur un projet spéculatif pour lequel il n'y a pas de promoteur et dans une situation où il y a une interdiction des pétroliers au large de la côte nord, que nous soutenons. Nous essayons donc de rester concentrés sur ce que nous pouvons faire ensemble et sur les possibilités qui s'offrent à nos deux provinces, a affirmé David Eby.
En tant que premier ministre d'une province qui offre d'énormes possibilités en matière d'énergie propre, de croissance de notre économie en tant que nation et de renforcement de notre rôle en tant que moteur économique du Canada, c'est à cela que je veux que le gouvernement fédéral consacre son temps et son énergie.
Le premier ministre a également tenu à rappeler l’existence du pipeline Trans Mountain, qui fait déjà circuler du bitume de l’Alberta vers la côte ouest, un gazoduc financé par les contribuables, qui traverse la région du Grand Vancouver malgré les objections des Britanno-Colombiens, et ne fonctionne pas au maximum de sa capacité.

L'expansion du pipeline Trans Mountain, qui transporte du pétrole de l'Alberta vers la Colombie-Britannique, a été mise en service le 1er mai 2024.
Photo : Trans Mountain
Il a précisé qu’il serait ouvert à une discussion avec l’Alberta sur l’utilisation maximale et même l’augmentation de la capacité de ce pipeline.
David Eby a réitéré son appui aux initiatives du gouvernement de Mark Carney pour accélérer la réalisation de projets d’infrastructure. Il admet qu’un projet de pipeline et la levée du moratoire sur les pétroliers relèveraient d’une décision fédérale : Nous n'aurions rien à dire à ce sujet, mais nous soutenons l'interdiction des pétroliers.
Il espère que le gouvernement fédéral mettra l’accent sur des projets qui pourront en effet être réalisés et qui apporteront des avantages économiques importants aux Canadiens et aux Britanno-Colombiens.
Avec des informations de Steven Quinn