Language

         

 Advertising by Adpathway

Les « ennemis » de Trump : qui a été ciblé et qui seront les prochains?

15 hours ago 4

PROTECT YOUR DNA WITH QUANTUM TECHNOLOGY

Orgo-Life the new way to the future

  Advertising by Adpathway

Plusieurs des personnes que Donald Trump perçoit comme des ennemis sont dans le viseur du département de la Justice. Tour d'horizon des cibles déjà désignées – ou appelées à le devenir.

Déjà, avant son retour au pouvoir, le candidat républicain avait clairement affiché ses couleurs : Après ce qu'ils ont fait, j'aurais tout à fait le droit de m'en prendre à eux, avait-il dit à un animateur de Fox News qui lui demandait s’il comptait se servir du système judiciaire contre ses adversaires.

Ce message a été martelé plus d'une fois pendant la campagne présidentielle par celui qui s'est posé en victime d'un système judiciaire politisé par ses adversaires.

La vengeance prend du temps, je dois dire. Et parfois, la vengeance peut être justifiée.

Donald Trump, qui a nommé des alliés loyaux jusqu'aux plus hauts niveaux du département de la Justice – y compris des avocats personnels –, ne s'est pas gêné pour appeler publiquement à l'inculpation, voire à l'emprisonnement de plusieurs de ses détracteurs ou de ceux qui l'ont visé avec des enquêtes, qualifiés de criminels.

Pam : [...] Rien n’est fait. Qu’est-ce qui se passe avec Comey, Adam  « Shifty  » Schiff, Leticia [sic]??? Ils sont tous coupables comme pas un […]. Nous ne pouvons plus attendre, cela détruit notre réputation et notre crédibilité. Ils m’ont destitué deux fois et inculpé (cinq fois !) POUR RIEN. JUSTICE DOIT ÊTRE RENDUE, MAINTENANT!!!

Trois des personnes qui sont dans sa mire ont déjà été mises en accusation, un précédent dans lequel les démocrates, mais aussi des experts juridiques voient un abus de pouvoir dangereux.

Plusieurs autres personnes qu'il a dit vouloir voir inculpées sont en outre au centre d'enquêtes, à des degrés plus ou moins avancés, susceptibles de donner lieu à des poursuites.

Souvent, ce qui est officiellement reproché à ses ennemis n'a rien à voir avec les motifs personnels qu'il a avancés.


James Comey, ancien directeur du FBI - INCULPÉ

Capture d'écran de James Comey, qui témoigne par visioconférence en levant la main pour prêter serment.

James Comey au moment de prêter serment lors de sa comparution par visioconférence, le 30 septembre 2020, devant le Comité judiciaire du Sénat lors d'une audience consacrée à l'enquête du FBI sur l'ingérence de la Russie dans l'élection présidentielle de 2016.

Photo : Reuters / Sénat des États-Unis

Pourquoi Trump lui en veut : congédié en mai 2017, M. Comey dirigeait le FBI au début de l’enquête sur les liens entre la Russie et l’équipe de Donald Trump pendant la campagne présidentielle de 2016. Ce dernier a toujours qualifié cette enquête, qui a fini par être confiée à un procureur spécial, de canular et de chasse aux sorcières.

Ce qui lui est reproché : James Comey est accusé d’avoir menti lors de sa comparution devant le Comité judiciaire du Sénat, le 30 septembre 2020, quand il a nié avoir autorisé quelqu’un au FBI à divulguer des informations confidentielles à la presse.

Un grand jury l'a inculpé le 25 septembre dernier sous deux chefs d’accusation : fausse déclaration devant le Congrès et entrave aux travaux du Congrès. Il a plaidé non coupable.

Selon les sources de plusieurs médias, les fuites concernent, ironiquement, une enquête sur un serveur privé utilisé par Hillary Clinton, rivale démocrate de Donald Trump lors de la présidentielle de 2016.

Le dossier a été présenté devant un grand jury quelques jours après que le président américain eut publiquement demandé à la procureure générale, Pam Bondi, d'intenter des poursuites contre lui et contre deux démocrates.

Le procureur du district est de Virginie a été poussé à la porte après avoir jugé les éléments de preuve trop faibles pour justifier des inculpations, selon plusieurs médias. Sa successeure par intérim, une alliée du président américain, a lancé les procédures judiciaires en dépit des recommandations contraires de procureurs de son bureau.

L’ouverture du procès est prévue le 5 janvier 2026, mais les avocats de l’ancien directeur du FBI réclament l'abandon des poursuites. Pour chaque chef d'accusation, il encourt cinq ans de prison et une amende de 200 000 dollars américains.


Letitia James, procureure générale de l'État de New York – INCULPÉE

La procureure générale de l'État de New York, Letitia James, devant un drapeau américain, le 16 février 2024.

La procureure générale de l'État de New York, Letitia James, le 16 février 2024.

Photo : Reuters / David Dee Delgado

Pourquoi Trump lui en veut : Letitia James a engagé, avec succès, une poursuite civile pour fraude contre lui, ses deux fils aînés et la Trump Organization, accusés d’avoir surestimé la valeur nette des avoirs de cette entreprise dans le but de tromper leurs créanciers. En 2024, Donald Trump a lui-même écopé d’une amende qui a culminé à près d'un demi-milliard avec les intérêts avant d'être annulée en cour d'appel, en août dernier.

C'est la Leticia (sic) ciblée dans le message public du président américain destiné à la procureure générale.

Ce que lui est reproché : le département de la Justice l'accuse d'avoir menti sur une demande de prêt hypothécaire lié à l’achat d’une maison en Virginie.

Un grand jury l'a inculpée de deux chefs d'accusation au début d'octobre : fraude bancaire et fausses déclarations à une institution financière.

La procureure de district à l'origine des accusations est la même que pour James Comey. Là encore, son prédécesseur et des membres de son bureau avaient jugé les éléments de preuve trop faibles pour justifier une poursuite.

Pour chaque chef d'accusation, elle risque une peine d'emprisonnement de 30 ans et une amende de 1 million de dollars américains, et ce, pour une fraude présumée qui lui aurait rapporté moins de 19 000 $.

Ses ennuis judiciaires ne font peut-être que commencer : selon plusieurs médias américains, le département de la Justice enquête non seulement sur la poursuite qu’elle a engagée contre Donald Trump et son entreprise mais aussi sur une autre poursuite qu’elle a intentée contre la National Rifle Association.


John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale – INCULPÉ

L'ancien conseiller américain à la sécurité nationale John Bolton.

L'ancien conseiller américain à la sécurité nationale John Bolton (archives)

Photo : The Associated Press / Cliff Owen

Pourquoi Trump lui en veut : le passage de John Bolton à la Maison-Blanche au cours du premier mandat de Donald Trump a été marqué par plusieurs différends irréconciliables. Depuis son départ, il est devenu un de ses critiques les plus virulents.

Invoquant notamment la divulgation d’informations hautement classifiées, l’administration Trump avait demandé aux tribunaux, en 2020, de bloquer la publication des mémoires de John Bolton, dans lesquels celui-ci traçait un portrait dévastateur de son ancien patron.

Ce qui lui est reproché : John Bolton est accusé d'avoir transmis des informations hautement confidentielles à deux de ses proches en utilisant des comptes courriel personnels à l'époque où il était conseiller à la sécurité nationale et d'avoir conservé ces documents à son domicile.

Un grand jury du Maryland l'a inculpé de 18 chefs d'accusation à la mi-octobre, soit 10 chefs de rétention illégale d'informations et 8 chefs de transmission d’informations, toutes liées à la défense nationale.

S’il est reconnu coupable, il encourt une peine maximale de dix ans de prison pour chaque chef d'accusation. De l'avis d'experts, ce dossier semble plus solide que ceux des deux autres inculpations. Selon les sources de médias américains, les procureurs ont toutefois subi des pressions pour engager rapidement une poursuite.


Adam Schiff, sénateur démocrate de la Californie

Adam Schiff lors d'une conférence de presse.

Adam Schiff présidait le Comité du renseignement de la Chambre des représentants lors de la première enquête en destitution contre Donald Trump, en 2019.

Photo : Getty Images / Olivier Douliery

Pourquoi Trump lui en veut : Adam Schiff présidait le Comité du renseignement de la Chambre des représentants qui a enquêté sur l’ingérence de la Russie durant l'élection de 2016.

Il a aussi agi comme procureur en chef lors du premier procès en destitution de Donald Trump, sur le dossier ukrainien, en 2020, en plus de siéger au comité spécial de la Chambre sur l'assaut du Capitole du 6 janvier 2021, qui a directement blâmé le chef de file républicain.

Ce qui lui est reproché : le département de la Justice enquête sur une fraude hypothécaire potentielle relative à une propriété située dans le Maryland, à la suite d'un signalement de l’Agence fédérale du financement du logement, dirigée par un allié de Donald Trump.

Ce dossier est entre les mains du groupe de travail sur l’instrumentalisation du système judiciaire, mis sur pied par la procureure générale pour, selon ses dires, mettre un terme à la politisation de son département après les années Biden.

Cible fréquente de Donald Trump, Adam Schiff est une des trois personnes qu'il a spécifiquement nommées dans le message qui a interpellé Pam Bondi, en septembre.

Le nommant spécifiquement, le président Trump a réclamé à la mi-octobre que le département de la Justice se penche sur le processus de destitution lié à l’affaire ukrainienne, qu'il a qualifié de canular bien plus gros que le Watergate.


Jack Smith, ancien procureur spécial dans deux enquêtes criminelles sur Trump

Un homme est debout derrière un lutrin.

L'ancien procureur spécial Jack Smith lors d'une conférence de presse à Washington en 2023.

Photo : Reuters / JONATHAN ERNST

Pourquoi Trump lui en veut : cet ancien procureur spécial a engagé deux poursuites criminelles contre Donald Trump, l’inculpant de dizaines de chefs d'accusation devant des tribunaux fédéraux.

À Washington, D.C., l’ex-président à l'époque était accusé d’ingérence électorale pour avoir cherché à se maintenir au pouvoir après sa défaite à la présidentielle de 2020.

En Floride, il était accusé d'avoir mis en péril la sécurité nationale en conservant des documents hautement confidentiels à sa résidence de Mar-a-Lago.

Ce qui lui est reproché : Jack Smith est montré du doigt comme un des artisans de ce que le président Trump et son administration qualifient de politisation sans précédent du système judiciaire par l’administration de Joe Biden.

Un document du département de la Justice de février 2025 précise que le groupe de travail sur l’instrumentalisation de la justice se penche sur Jack Smith et sur son équipe, qui ont dépensé plus de 50 millions de dollars pour cibler le président Trump.

Ce dernier a publiquement souhaité l’intervention du département de la Justice devant la procureure générale, son adjoint Todd Blanche et le directeur du FBI, Kash Patel.

Jack Smith le dérangé est selon moi un criminel. [...] Il y a eu des choses vraiment criminelles. […] Ils ont commis un énorme crime politique. [...] J’espère qu’ils se penchent sur tous ces gens-là. Et j’ai le droit de le savoir – je suis, en théorie, le responsable en chef de l’application de la loi.

L’ancien procureur spécial fait aussi l’objet d’une enquête administrative du Bureau des procureurs spéciaux, une agence fédérale censée être indépendante, qui vise officiellement à déterminer s’il a contrevenu à la loi Hatch garantissant la neutralité politique des employés fédéraux.


John Brennan, ancien directeur de la CIA

John Brennan, assis devant un micro, prend la parole.

L'ancien directeur de la CIA, John Brennan, lors de sa comparution devant le Comité sénatorial du renseignement le 23 mai 2017.

Photo : Reuters / Kevin Lamarque

Pourquoi Trump lui en veut : l’ancien directeur de la CIA supervisait l’évaluation des agences de renseignement américain qui avaient conclu, en 2017, que la Russie s’était ingérée dans la présidentielle de 2016 afin de favoriser Donald Trump.

Ce qui lui est reproché : le 21 octobre dernier, le président du Comité judiciaire de la Chambre des représentants, sous contrôle républicain, a formellement demandé au département de la Justice d’engager des poursuites criminelles contre lui, l’accusant d’avoir menti sur l’enquête lors de témoignages livrés devant des comités du Congrès, en mai 2017, puis en mai 2023.

Selon plusieurs médias, le directeur actuel de la CIA, John Ratcliffe, avait déjà transmis le dossier de son prédécesseur au FBI en juillet pour les mêmes motifs après une réévaluation interne critique de l’examen mené en 2017.


Chris Krebs, ancien responsable fédéral affecté à la sécurité électorale

Devant des micros, Chris Krebs s'adresse aux reporters, la main gauche tendue de côté.

En 2020, l'ex-directeur de la CISA, Chris Krebs, avait contesté les allégations du président Trump, sans toutefois le nommer.

Photo : Reuters / Jonathan Ernst

Pourquoi Trump lui en veut : l'ancien directeur de l'Agence de la cybersécurité et de la sécurité des infrastructures du département de la Sécurité intérieure (CISA), que Donald Trump avait congédié sur Twitter, avait réfuté les allégations non fondées de fraudes électorales de ce dernier. Dans un rapport, plusieurs agences fédérales, dont la sienne, avaient défendu l’intégrité électorale de l’élection présidentielle de 2020, la présentant comme la plus sûre de l'histoire des États-Unis.

Ce qui lui est reproché : dans une mesure exécutive le ciblant par son nom, le président américain lui a reproché d’avoir nié que l’élection de 2020 a été truquée et volée et d'avoir censuré les voix conservatrices pendant la pandémie de COVID-19.

Signé en avril dernier, ce document demande aux départements de la Justice et de la Sécurité intérieure d’enquêter sur les activités de Krebs en tant qu’employé du gouvernement pour déterminer si sa conduite a contrevenu aux exigences de comportement pour les employés fédéraux ou impliqué la divulgation d'informations classifiées non autorisées.


Miles Taylor, ancien fonctionnaire

Miles Taylor regarde devant lui.

Miles Taylor à l'époque où il travaillait au département de la Sécurité intérieure, en mars 2019.

Photo : Associated Press / Alex Brandon

Pourquoi Trump lui en veut : Miles Taylor, ancien chef de cabinet du département de la Sécurité intérieure, a écrit sous couvert de l’anonymat une lettre d’opinion critique du président Trump, publiée en 2018 dans le New York Times.

Il y disait faire partie de la résistance qui tentait, au sein de son administration, de préserver les institutions démocratiques du pays en contrecarrant la direction amorale et impétueuse du locataire de la Maison-Blanche.

Cet ancien républicain, qui a depuis lors révélé son identité, a ensuite continué de sonner l’alarme dans un livre signé Anonyme.

Ce qui lui est reproché : dans une mesure exécutive, Donald Trump l’accuse d’avoir divulgué des informations sensibles pour s’enrichir et pour nuire à la politique étrangère des États-Unis, leur sécurité nationale et l’efficacité du gouvernement, ce qui pourrait être considéré comme une trahison et une possible violation de la Loi sur l’espionnage.

Le document présidentiel, signé en avril, a ordonné à la secrétaire à la Sécurité intérieure de se pencher sur les activités de Miles Taylor en tant qu'employé du gouvernement.


Fani Willis, procureure d’un district de Georgie

Fani Willis parle.

La procureure du comté de Fulton, Fani Willis, au moment de s'adresser aux médias. (Photo d'archives).

Photo : Reuters / ELIJAH NOUVELAGE

Pourquoi Trump lui en veut : la procureure de district dans le comté de Fulton avait inculpé Donald Trump, accusé, avec plusieurs de ses alliés, d'avoir participé à une conspiration criminelle dans le but d'invalider les résultats de la présidentielle de 2020 en Georgie.

Un tribunal l'a cependant écartée du dossier et il est peu probable que cette affaire soit jugée.

Ce qui lui est reproché : des enquêteurs fédéraux s’intéressent à un voyage qu’a fait Fani Willis aux Bahamas en novembre 2024, selon le New York Times. Ce quotidien dit cependant ignorer si l’enquête a une portée plus large et si elle la vise directement, mais le président a récemment appelé à son emprisonnement.


George Soros, donateur démocrate et philanthrope

Gros plan de George Soros.

Le milliardaire et philanthrope George Soros est souvent associé à des théories du complot populaires auprès des conservateurs américains.

Photo : Getty Images / OLIVIER HOSLET

Pourquoi Trump lui en veut : le milliardaire de 95 ans finance des causes progressistes en plus d’être un important contributeur du Parti démocrate. Au centre de multiples théories du complot aux relents souvent antisémites, il est depuis longtemps une cible de la droite américaine.

Ce qui lui est reproché : Donald Trump allègue souvent, sans preuves, que George Soros finance des manifestations comme celles qui dénoncent ses politiques migratoires dans des villes dirigées par des démocrates ou la mobilisation nationale liée au mouvement « Pas de rois ». Il s'agit de manifestations qu'il associe à la gauche radicale et à l'antifa, une mouvance antifasciste qu'il a classée par décret comme « organisation terroriste ».

Dans la foulée de l’assassinat du militant conservateur Charlie Kirk, le président américain a signé en septembre une mesure exécutive ordonnant au département de la Justice d’enquêter sur des organisations soupçonnées de soutenir le terrorisme intérieur et la violence politique organisée. Il a cité en exemple George Soros comme cible potentielle.

Le département de la Justice a d'ailleurs ordonné à une demi-douzaine de bureaux de procureurs fédéraux d’élaborer un plan d’enquête sur le réseau philanthropique fondé par George Soros, l’Open Society Foundations, selon divers médias, dont le New York Times.

D’après ce quotidien, le département y proposait une liste d’accusations possibles, allant d’incendie criminel à soutien matériel au terrorisme.

Avec les informations de New York Times, CNN et ABC News

Read Entire Article

         

        

HOW TO FIGHT BACK WITH THE 5G  

Protect your whole family with Quantum Orgo-Life® devices

  Advertising by Adpathway