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La période de sécheresse qui sévit au Nouveau-Brunswick depuis des mois a des répercussions négatives sur les entreprises de sapins de Noël.
Un printemps trop humide et un été trop sec a fait perdre gros à la ferme d’arbres de Noël Red-Robin, située à Keswick Ridge. Le propriétaire, Gerald Redmond, note que son champ est normalement bondé de beaux sapins verts à l’approche des fêtes. Cette année, le paysage est plus orangé.
En raison de la combinaison d’un printemps humide et d’un des étés les plus secs enregistrés dans la province, 80 à 90 % des 1300 semis qu’il a planté en mai qui ont été détruit.
Quand j’ai vu au printemps qu’on avait beaucoup d’humidité, j’étais légèrement inquiet, mais je me suis dit bon, l’été sera super propice à la survie des plantes, dit-il. J’avais clairement tort.

Gerald Redmond, de la ferme d'arbres de Noël Red-Robin.
Photo : Michael Heenan/CBC
Les répercussions sur les pertes ne seront visibles que dans six à dix ans.
C’est une perte financière d’environ 2000 à 3000 $ en semis, mais, pour le futur, ça serait devenu quelque chose entre 50 000 $ à 80 000 $ [de ventes de sapins] .
Un problème à retardement
Une partie des pertes financières pourrait être compensée l'an prochain, si Gerald Redmond plante plus de semis et que les conditions météorologiques sont propices.
Or, plusieurs années consécutives de sécheresse en été seraient fatales, selon le propriétaire de la ferme.
Ça va être intéressant de voir si, dans huit ans, je suis encore là. L’enjeu, c’est qu’il y a des chances que je sois touché par une pénurie d’arbres de deux à deux mètres cinquante, dit-il.

C'est la première fois en 25 ans de carrière que Gerald Redmond perds autant d'arbres et de jeunes plants.
Photo : Michael Heenan/CBC
En plus de la perte de ses semis, c’est la première fois en 25 ans de carrière que le fermier perd autant de grands arbres près de leur maturité en raison de la sécheresse. Il estime qu'il en a perdu une centaine.
Néanmoins, il croit que les consommateurs ne devraient pas avoir de difficulté à se procurer un sapin cette année puisqu’il existe une grande offre sur le marché et plusieurs variétés d’arbres. Une fois adulte, les sapins baumiers sont plus résistants et supportent mieux la sécheresse.
Sècheresse historique
Don Fox, directeur des sciences de l’air et de l’eau au ministère de l’Environnement du Nouveau-Brunswick, a qualifié de grave les conditions actuelles de sécheresse dans la province.
Environ la moitié du Nouveau-Brunswick est touchée par une sécheresse extrême de catégorie trois. Le plus haut niveau étant quatre. Le reste de la province est au moins de catégorie un.
En temps normal, on ne voit pas autant de régions qui se classent dans les catégories de "sécheresse extrême ou exceptionnelle", note-t-il C’est unique, et c’est quelque chose qui pourrait se passer en moyenne une fois tous les 50 ans.
D'après les informations d'Oliver Pearson, de CBC


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